2024
Nève
CHEO
L'histoire de Nève au CHEO débute en septembre 2021. Sa famille savait qu'elle éprouvait des difficultés, au point qu'un jour, à l'école, elle eut des pensées suicidaires et songea sérieusement à passer à l'acte. Sa mère comprit qu'elle avait besoin d'un soutien immédiat et l'amena au CHEO. Elle fut alors admise pendant deux semaines à l'Unité de crise en santé mentale du CHEO. Depuis, elle a visité le CHEO à quelques reprises, a participé à des thérapies individuelles et de groupe et a trouvé la bonne médication. Au CHEO et à la maison, Nève travaille fort pour guérir. Elle croit qu'une partie de cette guérison passe par le partage de son histoire, ce qui lui apporte une forme d’apaisement, car elle aide ceux qui sont comme elle, tout en leur montrant qu'ils ne sont pas seuls et qu'il faut mettre fin à la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale. Nève a repris la danse de compétition et passe du temps avec ses amis et sa famille. Elle a le sentiment d'être revenue sur des bases solides.
C’est bon de me sentir à nouveau optimiste dans la vie.
— Nève
2024
Mia
Fondation IWK
Mia était très exigeante en matière de nourriture et de propreté lorsqu'elle était jeune, mais en grandissant, les choses se sont aggravées. Les compulsions ont commencé à avoir de graves répercussions sur la vie et la santé de Mia. Au collège, alors qu'elle s'entraînait pour les championnats nationaux de cheerleading, elle a commencé à se sentir anxieuse et nerveuse au point que cela affectait ses performances. En mars 2020, Mia, alors âgée de 15 ans, a reçu un diagnostic de trouble obsessionnel-compulsif (TOC). Le médecin de famille de Mia savait qu'elle avait besoin d'une aide spécialisée et l'a orientée vers l’IWK pour qu'elle consulte un spécialiste en santé mentale, le Dr Bradley. Ce rendez-vous a changé la vie de Mia et de sa famille. Aujourd'hui, Mia est à l'université, où elle fait ce qu'elle aime, parce qu'elle a bénéficié du soutien de l'IWK.
C'est formidable d’avoir un état d’esprit positif. Ça me permet de poursuivre mes rêves et de promouvoir la santé mentale des jeunes.
— Mia
2024
Victoria
CHU Sainte-Justine
Victoria a toujours été une enfant très timide et tranquille, mais lorsqu'elle a reçu un diagnostic de leucémie à l'âge de 10 ans, sa timidité l'a empêchée de partager ses symptômes avec son équipe soignante. Sainte-Justine a réussi à l'accompagner dans son cheminement sur le plan physique, mais aussi de santé mentale. Grâce aux programmes spécialisés et personnalisés de Sainte-Justine, elle a pu participer à de l'art-thérapie, à des activités de mieux-être, à des ateliers culinaires et des rencontres avec des psychologues et des intervenants psychosociaux, qui lui ont permis de se sentir acceptée, d'avoir confiance en elle et de trouver de nouvelles façons de s'exprimer. Victoria est ressortie plus forte que jamais de son traitement contre le cancer.
Grâce à l'équipe de Sainte-Justine et au soutien que j'ai reçu sur le plan de ma santé physique et mentale, j'ai pu garder une attitude positive pendant ma maladie et mes traitements contre le cancer. Je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui sans leur soutien.
— Victoria
2024
Keira
Hôpital pour enfants de Colombie-Britannique
Keira est dotée d’une résilience exceptionnelle. À l'âge de 9 ans, elle a subi de graves brûlures au milieu du corps qui ont entraîné des complications telles qu'une septicémie. Le traumatisme de la brûlure a conduit Keira vers les psychologues de l'hôpital pour enfants de Colombie-Britannique. Ils ont été en mesure de la soutenir tout au long de l'expérience, en l'aidant à accepter l'événement et à le surmonter. Keira a gardé un lien très fort avec les médecins et les infirmières de l'hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, et se sent désormais capable de partager son histoire.
J’ai un lien très fort avec mes médecins et mes infirmières, et avec les services de santé mentale de l'hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique.
— Keira
2023
Canon
IWK Foundation
Au début de 2022, la famille Beazley célébrait la fin des traitements contre le cancer de Canon, alors âgé de 12 ans. Cependant, les célébrations furent de courte durée, puisque Canon, bien qu’en bonne santé physique, a commencé à avoir des attaques de panique. Il a reçu un diagnostic de trouble de stress post-traumatique (TSPT) découlant de son cancer.
Canon a entrepris des séances de thérapie sur une base régulière avec l’équipe de santé mentale d’IWK, et a commencé à prendre des médicaments pour gérer son anxiété. Sa famille a immédiatement noté un grand changement. Il est devenu plus présent, et il pouvait fonctionner normalement et participer activement à la thérapie. Grâce à ce soutien, Canon est redevenu un enfant qui peut faire les activités qu’il aime.
Tout comme pour le cancer de Canon, son problème de santé mentale était insidieux et inattendu. Nous ne savions plus quoi faire, mais heureusement, l’équipe d’IWK a pu poser un diagnostic et traiter le problème avec succès. Il est redevenu comme avant, pleinement épanoui. Nous ne pourrions être plus heureux ou reconnaissants pour ses soins.
— Dan et Shelly, parents de Canon
2023
Taylor
Fondation de l’Hôpital pour enfants de l’Alberta
Taylor a commencé à souffrir de problèmes de santé mentale au début du secondaire, période où l’intimidation constante de ses camarades de classe l’a poussée à tenter de mettre fin à ses jours. Heureusement, elle a obtenu de l’aide à l’unité de santé mentale de l’Hôpital pour enfants de l’Alberta, où elle a reçu un diagnostic d’anxiété et de dépression, et a appris des techniques pour l’aider à gérer sa santé mentale.
Le soutien qu’elle a reçu et sa gratitude envers son équipe soignante à l’hôpital ont poussé Taylor à partager son histoire afin de donner de l’espoir à d’autres jeunes qui se trouvent dans la même situation.
Au cours de la dernière décennie, j’ai appris tellement de choses à propos de moi-même et j’ai travaillé si fort pour arriver où je suis aujourd’hui. Ça n’a pas toujours été facile. Il y a eu de bons et de moins bons jours, de bonnes et de mauvaises périodes. Cependant, je respecte mes capacités mentales et mon bien-être émotionnel. À un moment, j’avais tellement peur pour l’avenir que je ne voulais plus vivre. Aujourd’hui, grâce à l’aide que j’ai reçue à l’Hôpital pour enfants de l’Alberta, j’ai hâte de voir ce que l’avenir me réserve.
— Taylor
2023
Chloé*
Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants
Chloé* avait seulement 7 ans lorsqu’elle a commencé à souffrir d’un trouble alimentaire. D’abord, les symptômes étaient subtils, mais pendant la pandémie, ses habitudes alimentaires se sont détériorées. À l’insu de sa famille, Chloé, alors âgée de 9 ans, a complètement arrêté de manger. En l’espace de trois semaines, elle a perdu 8 kg, et son poids a rapidement baissé à 28 kg.
Au début des traitements familiaux, il a fallu six heures pour convaincre Chloé de manger seulement six morceaux de tortellinis. Deux longues années ont été nécessaires pour qu’elle surmonte son trouble alimentaire, mais depuis les six derniers mois, Chloé, qui a maintenant 11 ans, va très bien. Elle a un poids santé. Elle sourit à nouveau et mange normalement. *La patiente a demandé que son nom soit modifié.
Le financement nous permet d’ajouter plus d’heures de thérapie au programme de troubles alimentaires, réduisant ainsi les temps d’attente et permettant à plus de jeunes patients de recevoir des traitements de première ligne.
— Dre Holly Agostino, directrice du programme de troubles alimentaires de l’Hôpital de Montréal pour enfants
2023
Kaden
Fondation de l’Hôpital pour enfants McMaster
Kaden n’était même pas encore au secondaire quand il a été frappé par une grande tristesse inexplicable. De l’insomnie et des hallucinations ont suivi, et Kaden, qui a toujours été enjoué et sociable, a commencé à se replier sur lui-même. Une visite chez le médecin de famille a permis aux parents de Kaden de découvrir l’ampleur de sa détresse, et ce fut le début d’un long processus de guérison et de travail soutenu.
Aujourd’hui, Kaden et sa famille sont optimistes. Même si Kaden, qui a maintenant 16 ans, souffre toujours de problèmes de santé mentale, les programmes pour enfants et jeunes de l’Hôpital pour enfants McMaster les ont aidés à se sentir en sécurité et soutenus, et leur ont fourni des stratégies d’adaptation saines pour gérer les symptômes et les situations de crise.
Vivre avec une maladie mentale est très, très difficile pour un enfant et sa famille, et peut être handicapant si ce n’est pas traité rapidement. Grâce à une approche familiale, nous pouvons y parvenir. Je me sens privilégiée de pouvoir offrir des soins de grande qualité pour aider les enfants à se remettre sur pied.
— Dre Khrista Boylan, Hôpital pour enfants McMaster
2023
Dr. Julia Young
Hôpital pour enfants malades
Pour l’équipe de neuropsychologie de l’Hôpital pour enfants malades (SickKids), la plus grande préoccupation présentement, c’est de réussir à réduire les temps d’attente afin d’être en mesure de voir plus de patients. Chez les jeunes, il existe des périodes de développement, et si le soutien approprié est fourni au bon moment, ils seront sur la bonne voie pour connaître du succès à long terme. L’équipe ne veut jamais prendre le risque de rater cette occasion, puisque les conséquences peuvent être importantes. Grâce à l’aide de Toute une famille pour les soutenir, l’équipe de neuropsychologie de SickKids sera en mesure d’accroître sa capacité et offrir à plus de jeunes le soutien approprié. Comme pour tous nos hôpitaux partenaires, Toute une famille pour les soutenir veut aider SickKids à atteindre cet objectif plus rapidement.
Une intervention en temps opportun est toujours importante lorsqu’il est question de soins médicaux, mais pour le développement du cerveau, agir au bon moment est primordial. Nous savons que nous pouvons offrir l’aide appropriée une fois que nous sommes en mesure d’évaluer les jeunes et de leur procurer les ressources nécessaires – c’est notre liste d’attente qui nous empêche de dormir la nuit.
— Dre Julia Young, membre de l’équipe de neuropsychologie de SickKids
2023
Christina Carr
Hôpital pour enfants McMaster
Le programme d’intervention I AM SAFE constitue un essai clinique en place à l’Hôpital pour enfants McMaster et à l’Hôpital pour enfants malades (SickKids), et il est prévu de l’étendre à l’hôpital pour enfants de l’Alberta prochainement. Le programme met de l’avant l’importance de la communication avec les jeunes, et fournit un soutien de suivi aux jeunes qui se sont rendus à l’hôpital en raison d’idées suicidaires ou de tentatives de suicide. Bien qu’il puisse sembler étrange de décrire I AM SAFE comme un programme de prévention, le soutien de suivi offert par le programme est conçu pour la prévention. Nos thérapeutes travaillent avec les patients et les familles pour bâtir des outils afin de prévenir une détérioration ou une nouvelle crise liée à la santé mentale. Toute une famille pour les soutenir aide I AM SAFE depuis trois ans, offrant à nos cliniciens l’occasion d’effectuer une intervention tout en renforçant la recherche collaborative dans le réseau des 13 hôpitaux pour enfants au Canada.
Le privilège d’agir à titre de thérapeute de recherche pour I AM SAFE m’a aidée à voir de près l’importance d’améliorer la communication entre le jeune et sa famille immédiatement après son congé de l’hôpital. En décelant les problèmes de communication et en y travaillant dès le début du programme, je suis en mesure d’aider les familles à briser ces barrières.
— Christina Carr, thérapeute d’intervention du programme I AM SAFE, hôpital pour enfants McMaster
2022
Tracy Palmquist
Services de santé de l’Alberta
Tout le monde s’entend pour dire qu’une intervention précoce est importante pour la santé mentale des enfants et des jeunes. Cependant, il peut être difficile pour les initiatives axées sur la prévention d’attirer l’attention et d’obtenir du soutien lorsque l’accent est mis principalement sur l’intervention en situation de crise – dont les effets sont clairs et peuvent sauver des vies. Ceci étant dit, la pandémie nous a donné un aperçu de ce à quoi le monde pourrait ressembler sans prévention.
Au cours des trois dernières années, les investissements de Toute une famille pour les soutenir en prévention et en intervention précoce – comprenant la formation et la transmission de connaissances – ont permis de compenser les pertes de capacité causées par la pandémie de COVID-19. Maintenant, plus que jamais, nous devons soutenir nos institutions afin qu’elles puissent déceler les problèmes de santé mentale et les traiter.
Depuis près de deux ans, presque personne au sein des services publics ne vérifiait régulièrement l’état de santé des enfants. Grâce à Toute une famille pour les soutenir, les hôpitaux et les communautés sont de mieux en mieux équipés pour déceler les signes précoces de problèmes de santé mentale et réagir en conséquence, une pratique de toute évidence très importante.
— Tracy Palmquist, directrice, Enfants, jeunes et familles, dépendance et santé mentale, Services de santé de l’Alberta
2024
Nève
CHEO
L'histoire de Nève au CHEO débute en septembre 2021. Sa famille savait qu'elle éprouvait des difficultés, au point qu'un jour, à l'école, elle eut des pensées suicidaires et songea sérieusement à passer à l'acte. Sa mère comprit qu'elle avait besoin d'un soutien immédiat et l'amena au CHEO. Elle fut alors admise pendant deux semaines à l'Unité de crise en santé mentale du CHEO. Depuis, elle a visité le CHEO à quelques reprises, a participé à des thérapies individuelles et de groupe et a trouvé la bonne médication. Au CHEO et à la maison, Nève travaille fort pour guérir. Elle croit qu'une partie de cette guérison passe par le partage de son histoire, ce qui lui apporte une forme d’apaisement, car elle aide ceux qui sont comme elle, tout en leur montrant qu'ils ne sont pas seuls et qu'il faut mettre fin à la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale. Nève a repris la danse de compétition et passe du temps avec ses amis et sa famille. Elle a le sentiment d'être revenue sur des bases solides.
C’est bon de me sentir à nouveau optimiste dans la vie.
— Nève
2024
Mia
IWK Foundation
Mia était très exigeante en matière de nourriture et de propreté lorsqu'elle était jeune, mais en grandissant, les choses se sont aggravées. Les compulsions ont commencé à avoir de graves répercussions sur la vie et la santé de Mia. Au collège, alors qu'elle s'entraînait pour les championnats nationaux de cheerleading, elle a commencé à se sentir anxieuse et nerveuse au point que cela affectait ses performances. En mars 2020, Mia, alors âgée de 15 ans, a reçu un diagnostic de trouble obsessionnel-compulsif (TOC). Le médecin de famille de Mia savait qu'elle avait besoin d'une aide spécialisée et l'a orientée vers l’IWK pour qu'elle consulte un spécialiste en santé mentale, le Dr Bradley. Ce rendez-vous a changé la vie de Mia et de sa famille. Aujourd'hui, Mia est à l'université, où elle fait ce qu'elle aime, parce qu'elle a bénéficié du soutien de l'IWK.
C'est formidable d’avoir un état d’esprit positif. Ça me permet de poursuivre mes rêves et de promouvoir la santé mentale des jeunes.
— Mia
2024
Victoria
CHU Sainte-Justine
Victoria a toujours été une enfant très timide et tranquille, mais lorsqu'elle a reçu un diagnostic de leucémie à l'âge de 10 ans, sa timidité l'a empêchée de partager ses symptômes avec son équipe soignante. Sainte-Justine a réussi à l'accompagner dans son cheminement sur le plan physique, mais aussi de santé mentale. Grâce aux programmes spécialisés et personnalisés de Sainte-Justine, elle a pu participer à de l'art-thérapie, à des activités de mieux-être, à des ateliers culinaires et des rencontres avec des psychologues et des intervenants psychosociaux, qui lui ont permis de se sentir acceptée, d'avoir confiance en elle et de trouver de nouvelles façons de s'exprimer. Victoria est ressortie plus forte que jamais de son traitement contre le cancer.
Grâce à l'équipe de Sainte-Justine et au soutien que j'ai reçu sur le plan de ma santé physique et mentale, j'ai pu garder une attitude positive pendant ma maladie et mes traitements contre le cancer. Je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui sans leur soutien.
— Victoria
2024
Keira
Hôpital pour enfants de Colombie-Britannique
Keira est dotée d’une résilience exceptionnelle. À l'âge de 9 ans, elle a subi de graves brûlures au milieu du corps qui ont entraîné des complications telles qu'une septicémie. Le traumatisme de la brûlure a conduit Keira vers les psychologues de l'hôpital pour enfants de Colombie-Britannique. Ils ont été en mesure de la soutenir tout au long de l'expérience, en l'aidant à accepter l'événement et à le surmonter. Keira a gardé un lien très fort avec les médecins et les infirmières de l'hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, et se sent désormais capable de partager son histoire.
J’ai un lien très fort avec mes médecins et mes infirmières, et avec les services de santé mentale de l'hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique.
— Keira
2023
Taylor
Fondation de l’Hôpital pour enfants de l’Alberta
Taylor a commencé à souffrir de problèmes de santé mentale au début du secondaire, période où l’intimidation constante de ses camarades de classe l’a poussée à tenter de mettre fin à ses jours. Heureusement, elle a obtenu de l’aide à l’unité de santé mentale de l’Hôpital pour enfants de l’Alberta, où elle a reçu un diagnostic d’anxiété et de dépression, et a appris des techniques pour l’aider à gérer sa santé mentale.
Le soutien qu’elle a reçu et sa gratitude envers son équipe soignante à l’hôpital ont poussé Taylor à partager son histoire afin de donner de l’espoir à d’autres jeunes qui se trouvent dans la même situation.
Au cours de la dernière décennie, j’ai appris tellement de choses à propos de moi-même et j’ai travaillé si fort pour arriver où je suis aujourd’hui. Ça n’a pas toujours été facile. Il y a eu de bons et de moins bons jours, de bonnes et de mauvaises périodes. Cependant, je respecte mes capacités mentales et mon bien-être émotionnel. À un moment, j’avais tellement peur pour l’avenir que je ne voulais plus vivre. Aujourd’hui, grâce à l’aide que j’ai reçue à l’Hôpital pour enfants de l’Alberta, j’ai hâte de voir ce que l’avenir me réserve.
— Taylor
2023
Chloé*
Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants
Chloé* avait seulement 7 ans lorsqu’elle a commencé à souffrir d’un trouble alimentaire. D’abord, les symptômes étaient subtils, mais pendant la pandémie, ses habitudes alimentaires se sont détériorées. À l’insu de sa famille, Chloé, alors âgée de 9 ans, a complètement arrêté de manger. En l’espace de trois semaines, elle a perdu 8 kg, et son poids a rapidement baissé à 28 kg.
Au début des traitements familiaux, il a fallu six heures pour convaincre Chloé de manger seulement six morceaux de tortellinis. Deux longues années ont été nécessaires pour qu’elle surmonte son trouble alimentaire, mais depuis les six derniers mois, Chloé, qui a maintenant 11 ans, va très bien. Elle a un poids santé. Elle sourit à nouveau et mange normalement. *La patiente a demandé que son nom soit modifié.
Le financement nous permet d’ajouter plus d’heures de thérapie au programme de troubles alimentaires, réduisant ainsi les temps d’attente et permettant à plus de jeunes patients de recevoir des traitements de première ligne.
— Dre Holly Agostino, directrice du programme de troubles alimentaires de l’Hôpital de Montréal pour enfants
2023
Kaden
Fondation de l’Hôpital pour enfants McMaster
Kaden n’était même pas encore au secondaire quand il a été frappé par une grande tristesse inexplicable. De l’insomnie et des hallucinations ont suivi, et Kaden, qui a toujours été enjoué et sociable, a commencé à se replier sur lui-même. Une visite chez le médecin de famille a permis aux parents de Kaden de découvrir l’ampleur de sa détresse, et ce fut le début d’un long processus de guérison et de travail soutenu.
Aujourd’hui, Kaden et sa famille sont optimistes. Même si Kaden, qui a maintenant 16 ans, souffre toujours de problèmes de santé mentale, les programmes pour enfants et jeunes de l’Hôpital pour enfants McMaster les ont aidés à se sentir en sécurité et soutenus, et leur ont fourni des stratégies d’adaptation saines pour gérer les symptômes et les situations de crise.
Vivre avec une maladie mentale est très, très difficile pour un enfant et sa famille, et peut être handicapant si ce n’est pas traité rapidement. Grâce à une approche familiale, nous pouvons y parvenir. Je me sens privilégiée de pouvoir offrir des soins de grande qualité pour aider les enfants à se remettre sur pied.
— Dre Khrista Boylan, Hôpital pour enfants McMaster
2023
Dr. Julia Young
Hôpital pour enfants malades
Pour l’équipe de neuropsychologie de l’Hôpital pour enfants malades (SickKids), la plus grande préoccupation présentement, c’est de réussir à réduire les temps d’attente afin d’être en mesure de voir plus de patients. Chez les jeunes, il existe des périodes de développement, et si le soutien approprié est fourni au bon moment, ils seront sur la bonne voie pour connaître du succès à long terme. L’équipe ne veut jamais prendre le risque de rater cette occasion, puisque les conséquences peuvent être importantes. Grâce à l’aide de Toute une famille pour les soutenir, l’équipe de neuropsychologie de SickKids sera en mesure d’accroître sa capacité et offrir à plus de jeunes le soutien approprié. Comme pour tous nos hôpitaux partenaires, Toute une famille pour les soutenir veut aider SickKids à atteindre cet objectif plus rapidement.
Une intervention en temps opportun est toujours importante lorsqu’il est question de soins médicaux, mais pour le développement du cerveau, agir au bon moment est primordial. Nous savons que nous pouvons offrir l’aide appropriée une fois que nous sommes en mesure d’évaluer les jeunes et de leur procurer les ressources nécessaires – c’est notre liste d’attente qui nous empêche de dormir la nuit.
— Dre Julia Young, membre de l’équipe de neuropsychologie de SickKids
2023
Christina Carr
McMaster Children’s Hospital
The I AM SAFE intervention is a clinical trial currently underway at McMaster Children’s Hospital and The Hospital for Sick Children (SickKids) with plans to launch at the Alberta Children’s Hospital soon. The program highlights the importance of communication with young people and provides follow-up support to those young people who have come to the hospital because of suicidal ideation or an attempt. While it may seem strange to describe I AM SAFE as a prevention program, the follow-up support offered through I AM SAFE is designed for prevention. We have therapists work with patients and families to build the tools to prevent further deterioration and/ or a recurrence of the patient’s mental health crisis. Family of Support has been helping fuel I AM SAFE for the past three years, giving clinicians the opportunities to deliver promising intervention while strengthening collaborative research relationships across the network of 13 Canadian Children’s Hospitals
Le privilège d’agir à titre de thérapeute de recherche pour I AM SAFE m’a aidée à voir de près l’importance d’améliorer la communication entre le jeune et sa famille immédiatement après son congé de l’hôpital. En décelant les problèmes de communication et en y travaillant dès le début du programme, je suis en mesure d’aider les familles à briser ces barrières.
— Christina Carr, thérapeute d’intervention du programme I AM SAFE, hôpital pour enfants McMaster
2022
Tracy Palmquist
Services de santé de l’Alberta
Tout le monde s’entend pour dire qu’une intervention précoce est importante pour la santé mentale des enfants et des jeunes. Cependant, il peut être difficile pour les initiatives axées sur la prévention d’attirer l’attention et d’obtenir du soutien lorsque l’accent est mis principalement sur l’intervention en situation de crise – dont les effets sont clairs et peuvent sauver des vies. Ceci étant dit, la pandémie nous a donné un aperçu de ce à quoi le monde pourrait ressembler sans prévention.
Au cours des trois dernières années, les investissements de Toute une famille pour les soutenir en prévention et en intervention précoce – comprenant la formation et la transmission de connaissances – ont permis de compenser les pertes de capacité causées par la pandémie de COVID-19. Maintenant, plus que jamais, nous devons soutenir nos institutions afin qu’elles puissent déceler les problèmes de santé mentale et les traiter.
For close to two years, almost no one connected to public systems regularly had eyes on kids. Because of the Family of Support initiative, hospitals and communities are becoming better equipped to notice, identify and respond to early manifestations of mental health challenges – a practice whose value has never been more clear.
— Tracy Palmquist, Director, Childre, Youth & Families, Addiction & Mental Health at Alberta Health Services